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Aujourd’hui l’école Oscar a le plaisir d’interviewer en exclusivité Patrice Belanger, ostéopathe officiel du Golf professionnel au Canada.
Patrice, nous fait le plaisir de répondre aux questions de nos étudiants en nous rapportant son expérience dans un milieu sportif très particulier et depuis le Canada.
Bonjour Patrice,
Commençons par votre cursus universitaire :
Quel a été votre cursus pour devenir Ostéopathe ? Et plus particulièrement pour devenir un ostéopathe sportif ?
J’ai été diplômé comme masso-kiné en 1995 et comme ostéopathe en 1999. Mes 5 années (1997 à 2002) de clinique avec la vidéo fluoroscopie ont été reconnues et créditées pour ma thèse à ce moment. Depuis 2004, je suis des formations afin de mettre à jour mes connaissances avec les critères rigoureux de l’OMS sur l’ostéopathie. Je termine présentement une deuxième thèse sur l’impact d’un traitement ostéopathique sur le VEMS chez un asthmatique. Mon directeur de thèse est Dr Didier Bloch md, médecin et ostéopathe de France également médecin au Québec.
Ma formation d’ostéopathe sportif spécialisé en golf a été complétée en clinique de 1997 à 2002 ainsi qu’avec l’AGPQ durant ces années.
Continuons sur votre activité professionnelle d’ostéopathe :
Durant toutes ces année en tant qu’ostéopathe officiel du golf professionnel (AGPQ),
Avez-vous eu une activité en parallèle? Comment organisiez-vous votre temps ?
De 1997 à 2002, j’étais employé comme masso-kiné et ostéopathe (1999) dans une clinique chiropratique. Depuis 2002, j’ai ouvert 2 cabinets, un dans un centre sportif de Tennis et un autre de 2003 à 2013 dans un cabinet de physiothérapie sportive (j’ai déménagé ce cabinet à ma résidence depuis janvier 2014). Mes années avec l’AGPQ (1998 à 2009) me demandais 30 jours par années, j’organisais mon horaire de l’AGPQ avec mes cabinets. D’ailleurs, mes athlètes de golf venaient constamment à mes cabinets en dehors de mes heures avec l’AGPQ. Cela était nécessaire afin d’apporter un suivi rigoureux des blessures pour la gestion de leurs entraînements et de leurs compétitions.
Vous êtes pour ainsi dire, une référence au Canada pour l’ostéopathie des sportifs :
Baptiste L.& Steve O. Etudiants Oscar :
M. Basset, Comment avez-vous réussit à être l’ostéopathe de la AGPQ ?
Mon patron, à l’époque en 1998, a réussi à obtenir le contrat avec l’AGPQ et à ce moment là il m’avait demandé de participer à la clinique médicale. Après 4 saisons comme adjoint, mon patron s’est retiré pour des raisons personnelles, j’ai offert ma candidature au directeur générale de l’AGPQ au poste de responsable des soins sur l’AGPQ et il a accepté.
Comment est constituée l’équipe médicale de la AGPQ?
Nous avions des massothérapeutes, des chiropraticiens, des physiothérapeutes selon leurs disponibilités. J’étais présent la majorité du temps. Nous avions également un orthopédiste sportif disponible à l’hôpital en tout temps pour les blessures sévère qui nécessitaient un examen approfondi comme par exemple un rayon X, un IRM, une échographie, une chirurgie orthopédique ou autre.
Avez vous côtoyé des joueurs de golf de renommée internationale?
J’ai traité et suivi ici au Québec des golfeurs professionnels qui jouaient à ce moment sur le Canadian Tour, l’Europe Tour, l’Asie Tour et le Nike Tour (Web.com aujourd’hui). Ces athlètes jouaient pourle classement mondial des 300 et plus au monde. En bas du 300 et moins du classement mondial, je n’ai pas eu accès à ces joueurs. Pour atteindre ce niveau de joueurs, je devais investir beaucoup de temps aux USA afin d’y faire ma place, ce que je ne désirais pas à ce moment afin de m’occuper de mes 2 cabinets chez moi au Québec.
Partiez-vous à chaque fois en compétition ?
Certaines compétitions étaient près de chez moi et d’autre étaient en région au Québec. Alors oui je partais selon les compétitions.
Joé W. Étudiant Oscar :
L’intensité des séances auprès des sportifs est –elle plus grande que sur des non sportifs ?
En compétition, nous pouvions effectuer 1 à 2 traitements par jour avec certains golfeurs, le but était de gagner la compétition avec tous les moyens possibles pour y arriver.
Quels sont les motifs des consultations ? Uniquement pendant les compétitions ou également pour leurs entraînements ?
Entorses, tendinites, hernies discales sont les motifs les plus fréquents chez les golfeurs. Ces athlètes professionnels jouent pour gagner alors que ce soit pour l’entraînement ou pour la compétition, ils doivent être en top condition à longueur d’année.
Pouvez-vous nous décrire quels types de manipulations vous effectuez auprès des sportifs/Golfeurs ?
Pour les golfeurs professionnels, les manipulations articulaires lombaires et cervicales sont pratiquement automatiques. Les manipulations articulaires des poignets, des coudes, des épaules et des hanches sont très en demande également.
Comment s’organise la complémentarité du travail avec un kiné ?
Le kiné s’occupe des modalités de type ultra-son et courant interférentiel. L’aspect musculaire est très important avec les massages et les exercices de réhabilitation.
Quel type de contrat était signé entre vous la AGPQ ?
J’avais un contrat comme partenaire financier (commanditaire) renouvelable à chaque année. L’AGPQ m’offrait de la publicité au sein du circuit professionnel. De plus, j’ai écrit des articles dans un magasine de golf québécois pendant 5 ans et participé à une vingtaine de chroniques télévisées sur l’ostéopathie dans les médias golfiques au Québec. Il y avait beaucoup d’avantages sociaux auprès de la communauté du golf, une sorte d’entraide entre les partenaires financiers, les golfeurs et le circuit.
Nous aimerions profiter de vos conseils avisés sur le métier d’ostéopathe :
Quelle activité de formation complémentaire conseillerez-vous à nos étudiants ?
Pour une spécialité sportive avec un sport en particulier, une formation complémentaire médicale ou autre en lien avec ce sport aide à maîtriser rapidement les problématiques de ce sport en question.
Quels sont vos meilleurs conseils à nos étudiants Oscar ?
– La santé et le bien être du patient doit rester une priorité, peu importe la situation qui se présente en cabinet ou dans le milieu sportif.
-Toujours rester à l’affût d’une pathologie sous-jacente à une autre, ne pas tomber dans l’excès de confiance du quotidien.
En tant que professionnel de santé, en quoi le milieu sportif est-il différent du milieu du libéral ?
Nous traitons beaucoup d’entorses, de tendinites et d’hernies discales dans le milieu sportif. Dans le milieu libéral, nous touchons à un peu de tout sur le plan médical.
Et si l’on parlais un peu de vous Mr. Patrice Bélanger:
Êtes-vous sportif à la base ?
Oui, à l’adolescence j’étais membre du sport étude en plus de jouer au hockey et au football américain en dehors de mes heures d’école. Je fais de la course à pied et de la musculation 3 x par semaine, je joue au golf 2 à 3 x par semaine et au tennis à l’occasion.
Envisagez-vous d’être ostéopathe pour un autre sport ?
Je traite toujours des golfeurs amateurs et mes copains professionnels de golf. Par contre, depuis quelques années, je suis très impliqué dans mon cabinet du centre sportif de tennis auprès des ligues de tennis ainsi que le sport étude de tennis. En plus du tennis, je travaille en collaboration avec une cinquantaine d’entraîneurs. Ces derniers sont des entraîneurs de conditionnement physique, de marathon, de badminton, de racquetball, de pilates, de yoga et d’aérobie. Je tente d’adapter mon expérience avec le sport professionnel envers les sportifs amateurs. Les patients apprécient beaucoup.
Quelle est votre relation avec les joueurs ?
Ayant voyagé, ayant partagé beaucoup de temps et d’émotions de compétitions avec les golfeurs du circuit professionnel, j’ai développé après 11 saisons sur le circuit professionnel une certaine amitié avec plusieurs athlètes golfeurs. Pour les sportifs amateurs, la relation est strictement professionnelle.
Aviez-vous besoin de parler plusieurs langues au sein de votre métier ?
En ce qui me concerne je parle français et anglais à l’occasion.
Merci beaucoup pour le temps que vous nous avez accordé. Nous serions ravis de pouvoir vous accueillir dans notre école à Strasbourg et de vous y faire visiter la ville. Et pourquoi ne pas vous visiter au Canada ?!
L’école Oscar