Quel diplôme pour devenir ostéopathe ?

De plus en plus de jeunes se tournent vers l’ostéopathie[1], séduits par une approche globale de la santé et une relation de proximité avec les patients. Mais comment devenir ostéopathe en France ?

Quelles sont les études à suivre, la durée des études d’ostéopathe, et quel bac pour devenir ostéopathe ? Faisons le point sur le parcours à suivre pour obtenir le diplôme d’ostéopathe et exercer en toute légalité.

Un diplôme obligatoire, délivré par des écoles agréées

En France, la profession d’ostéopathe est strictement encadrée. Pour exercer, il est indispensable d’obtenir le diplôme d’ostéopathe (DO), délivré par une école agréée par le ministère de la Santé.

Cet agrément est accordé sur avis de l’Agence Régionale de Santé (ARS), garantissant un haut niveau de qualité pédagogique, scientifique et clinique.

Sans ce diplôme, il est illégal d’exercer en tant qu’ostéopathe, même si l’on possède d’autres qualifications dans le domaine de la santé.

Quelle formation pour devenir ostéopathe ?

La formation d’ostéopathe se déroule en école spécialisée, comme OSCAR, et s’inscrit dans le cadre de l’enseignement supérieur. Elle alterne cours théoriques, travaux pratiques et stages cliniques.

La durée des études d’ostéopathe est de 5 années à temps plein, soit 4 860 heures minimum, conformément au décret de 2014 qui encadre la formation. Ce cursus permet aux étudiants d’acquérir toutes les compétences nécessaires à la pratique de l’ostéopathie :

• anatomie, physiologie, pathologie,
• techniques ostéopathiques (structurelles, viscérales, crâniennes, etc.),
• éthique, relation patient, gestion de cabinet,
• stages en clinique ostéopathique supervisée.

Chez OSCAR, nous insistons également sur le développement des savoir-être, la posture professionnelle, et l’ouverture à la formation continue, indispensable pour évoluer tout au long de sa carrière.

Quel bac pour devenir ostéopathe ?

Il n’existe pas de voie unique pour intégrer une école d’ostéopathie, mais certains baccalauréats sont particulièrement adaptés.

Le bac général avec spécialités scientifiques (SVT, Physique-Chimie, Mathématiques) est fortement recommandé. Il donne aux futurs étudiants de solides bases en sciences, essentielles pour suivre les études d’ostéopathie avec aisance.

Les bacs ST2S ou STL peuvent aussi permettre l’accès, sous réserve d’un bon dossier et d’une forte motivation.

Intégrer une école d’ostéopathie après une licence

Après avoir validé une licence en biologie, STAPS ou santé, il est possible de se réorienter vers un métier de terrain, centré sur la relation d’aide. Chez OSCAR, nous accueillons régulièrement des étudiants issus de parcours universitaires.

Une expérience antérieure est un atout, notamment pour les matières scientifiques. Une remise à niveau ciblée peut être proposée en début de cursus pour assurer une transition fluide vers la formation d’ostéopathe.

Intégrer une école d’ostéopathie après PASS ou STAPS

Après un cursus en PASS (Parcours Accès Santé Spécifique) ou en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), il est possible de donner une nouvelle orientation à un projet professionnel.

L’ostéopathie est une voie naturelle pour de nombreux étudiants ayant une sensibilité pour les sciences du corps et la santé globale. Le parcours en PASS ou STAPS permet déjà d’acquérir des bases utiles en anatomie, physiologie ou biomécanique. Ces acquis seront valorisés lors de l’entrée en formation. À l’école OSCAR, nous accompagnons ces profils avec une pédagogie adaptée pour favoriser une reconversion réussie.

Pour en savoir plus sur le contenu de la formation, les débouchés, ou les modalités d’admission chez OSCAR, rendez-vous sur notre site ou en contactant notre équipe pédagogique pour échanger.

[1] L’ostéopathie est une démarche personnelle et constitue une pratique de soins dites non conventionnelles (PSNC). La médecine « conventionnelle » s’appuie sur des traitements ayant obtenu une validation scientifique, soit par des essais cliniques, soit parce qu’ils bénéficient d’un consensus professionnel.